Peintures de Pierre Puvis de Chavannes non répertoriées dans le catalogue raisonné Recherche effectuée par Bertrand Puvis de Chavannes
Huile sur panneau ; 32,5 x 26 cm Monogrammée P.C. ; datée 48 Cette peinture a été offerte par le peintre à sa nièce, Claude Aimée Vincent de Vaugelas, à l’occasion de son mariage avec M. V. H. Monroe, en 1881. (La signature du peintre figure sur l’acte de mariage). Elle porte le monogramme P.C., rare chez Puvis, comme l’est le monogramme PPC, en rouge aussi, qui figure sur trois peintures de ses débuts (n° 14, 15 et 16 du catalogue raisonné). Cette peinture est une copie de La Vierge accoudée de Simon Vouet, réalisée probablement d’après la gravure de Daret.
Huile sur toile ; 48 x 38 cm Cachet de la succession sur le châssis Provenance : succession de l’artiste France, collection privée
Huile sur toile ; 70 x 57 cm Cachet de la succession au dos Provenance : succession de l’artiste France, collection privée
Peinture à l’essence sur toile, crayon, rehauts de peinture blanche ; 81,5 x 61 cm Provenance : Bernheim Jeune ; collection J. Gillet ; France, collection privée Œuvre en rapport : un dessin sur calque de l’arrière plan (France, collection privée) Cette peinture est mentionnée et reproduite en tant que dessin dans le catalogue raisonné, sous le n° 86 f.
Huile, crayon et encre sur toile ; 48,2 x 71,5 cm Signée P. Puvis de Ch en bas à gauche PROVENANCE : Suzanne Valadon puis son fils Maurice Utrillo ; vente Pierre Cornette de Saint Cyr, Hôtel Drouot, Paris, 7 juin 1994, lot 24 ; galerie Jean-Luc Baroni ; Paris, collection privée Exposition : Musée Utrillo-Valadon, La vie de bohème, février 2000, n° 49 Madame Brown Price range cette peinture « non localisée » parmi celles nécessitant une étude plus approfondie (cat. FS 7). Son authenticité ne fait pourtant aucun doute. Sa composition est très poche de celle de la version finale d’Amiens, dans laquelle Puvis ne retiendra pas l’idée des deux silhouettes dans l’eau. En revanche, il y précisera celle des laboureurs, au second plan à droite, seulement évoqués ici par un bœuf. Cette peinture est postérieure à l’esquisse de la galerie Barbazanges (cat. 107). Si est déjà abandonnée l’idée de faire figurer un bateau, manquent encore par rapport à la version définitive les arbres à gauche, la poutre et les souches du premier plan, l’ancre aux pieds des ouvriers, qui permettent d’identifier ce à quoi s’attellent bûcherons et forgerons : la construction d’un bateau.
Huile sur toile ; 65 x 54,5 cm Historique : collection Adrien Karbowsky, René Karbowsky, Jacques Karbowsky ; Drouot, Paris, 10 juin 94, n° 52 ; Drouot, Paris, 30 juin 1997, n° 21 Expositions : Durand-Ruel, Pn, aris, 1899, n° 22 ; salon d’Automne, Paris, 1904, n° 40 ; Amiens, Musée de Picardie, 2005-2006, n° 89 France, collection privée Madame Brown Price classe cette peinture parmi celles qui nécessitent une étude plus approfondie (cat. FS 13). On a du mal à saisir sa démonstration et ses motivations, dont les affirmations peuvent être systématiquement contredites : Logique douteuse dès la rubrique exposition : « Durand-Ruel 1899 […] n° 22 […] pas d’indication du medium mais classé dans la rubrique peinture », écrit-elle. Pourtant, les autres œuvres classées dans cette rubrique n’ont pas d’indication de medium non plus. Doit-on douter que ce sont des peintures ? « Salon d’Automne 1904 n° 40. (pas d’indication du medium mais la désignation « dessin » apparaît sous d’autres entrées » Les dessins en question, prêtés par Karbowsky, sont parfaitement identifiés. Les dessins sont désignés comme tels. Les autres entrées, dont le Torse de Femme, sont donc des peintures. Dans les deux cas, le Torse de Femme est présenté comme appartenant « à monsieur Karbowsky ». On regrettera que Madame Brown Price n’ait pas jugé bon de le mentionner. Selon elle, la peau pâle, subtilement modulée, ressortant sur un fond sombre évoquerait une œuvre des années 90. Pour nous, cette peinture évoque bien davantage le Portrait de femme de profil des années 55-65 (cat. 64) ou le Portrait de femme en rose de 1865 (cat. 137). Elle ne voit pas non plus très bien à quelle œuvre cette peinture pourrait s’apparenter… et « la position du bras devant le corps n’est pas entièrement satisfaisante, il y a une certaine maladresse dans le rendu, et un bras émerge de nulle part ». Les bras sont pourtant plus réussis et dans la même position que ceux de l’esquisse pour L’Automne de la National Gallery de Prague (cat. 123) dont Aimée Brown Price juge les figures tout à fait « gracieuses » ! L’apparentement avec L’Automne devient patent lorsque l’on compare orientation du visage et coiffure du Torse de femme avec celles de la femme personnifiant l’automne, elle aussi non voilée, de l’étude au crayon pour L’ Automne conservée au Musée des Beaux Arts de Lyon. Dessin, Musée de Beaux-Arts, Lyon
Oil on canvas, National Gallery, Prague
Madame Price croit voir dans le Torse de femme quelque ressemblance avec une femme assise figurant dans Le jardin du prieuré peint par Adrien Karbowsky en 1894 pour la Mairie d’Enghein. Le problème est que la ressemblance est loin d’être frappante et que la technique est radicalement différente ! On ne voit pas très bien non plus pourquoi Karbowsky aurait peint en 94 sur une toile datée des années 1860 par Édouard Déchelette, restaurateur spécialiste du support au Louvre en 1999. Madame Brown Price se demande aussi pourquoi Puvis n’a pas signé cette peinture, et ne l’a pas dédicacé à Karbowsky, comme il est supposé l’avoir fait lorsqu’il offrait une œuvre…ce que démentent les portraits offerts à son neveu Louis de Vaugelas (cat. 16), à son frère Édouard (cat. 18), à son ami Thomas Alfred Jones (cat. 20), à sa sœur (cat. 24. cf. Parutions du comité PPC), à sa nièce Sarah (cat. 90), ou le Portrait de femme offert à son élève Daras (cat. 293) et La Bresse donnée à Théodore Duret (cat. 325). Sont par ailleurs très rares les esquisses signées par Puvis… Aimée Brown-Price admet dans sa notice qu’au moins un dessin et deux pastels ont été offerts à Karbowsky par Puvis de Chavannes : en réalité, le peintre lui a offert six dessins, tous identifiés (qui ne sont pas systématiquement dédicacés), un pastel (Femme et enfant au bord de la mer, 35 x 27 cm, Drouot, 13 décembre 1999), deux aquarelles, un pastel et huile sur toile (cat. 194) et le Torse de Femme. La majorité de ces œuvres étaient accrochées sur « le mur Puvis »réalisée par René Karbowsky dans l’atelier de son père Adrien. René Karbowsky. Le Mur Puvis, Huile sur carton, 32,5 x 25 cm Si comme l’écrit Mathieu Pinette, commissaire de l’exposition Puvis de Chavannes, une voie singulière au siècle de l’impressionnisme (Musée d’Amiens, 2005-2006) : « Cette puissante figure […] annonce, par son aspect sculptural et son modelé, la fameuse Madeleine de Budapest, réalisée trente années plus tard, en 1897 », elle annonce aussi, dès les années 1860, l’amplitude des formes donnée aux femmes par Picasso dans les années 1920.
Cayon, estompe, lavis de peinture sur papier ; 79,8 x 99 cm Cachet de succession au dos. Inscription au dos du dessin, de la main du peintre : « Groupe des constructeurs tirant sur l’échelle». Provenance: héritiers de l’artiste ; Tajan, Drouot, Paris ; Colnaghy Gallery ; États-Unis, collection privée À l’origine, la feuille était contrecollée sur toile. Il s’agit très probablement du n° 15 de l’inventaire de Maître Delapalme (1899).
L’observation méticuleuse de cette peinture en 1992 permet de confirmer son authenticité. Le travail de la pâte est celui des années 1880.
Huile et craie sur papier contrecollé sur toile ; 40 x 24,5 cm Cachet de la succession au dos Provenance : héritiers de l’artiste France, collection privée Cette esquisse nous a été présentée en 1995 à Paris, en même temps que son pendant, acquis en 1997 par la Galerie Colnaghi (n° 311 du catalogue raisonné). La reproduction ne nous a pas été envoyée par le détenteur de cette peinture.
Huile sur toile ; 62 x 46 cm Cachet de la succession au dos Provenance : succession de l’artiste France, collection privée
Nous ne voyons aucune raison valable pour ne pas nous prononcer favorablement. Cette peinture, qui vient de la succession, semble être une esquisse pour l’une des Muses de La Sorbonne. 12 - Esquisse pour Le Bûcheron, ca 1892
Fusain sur toile ; 135 x 75 cm Cachet de la succession au dos Provenance : héritiers de l’artiste Allemagne, collection privée
Huile sur toile ; 58 x 30,5 cm Cachet d’atelier au verso Provenance : héritiers de l’artiste Exposition : De Puvis de Chavannnes à Fantin Latour 1880-1920. Le Symbolisme. Villefranche, Musée Paul Dini, 2010 ; n° 15, reproduit France, collection privée
Fusain, crayon, lavis d’essence sur toile ; 123 x 62 cm Cachet de la succession au dos Provenance : succession de l’artiste, cédée en 2006 France, collection privée
Huile sur toile ; 70 x 70 cm Provenance : succession de l’artiste France, collection privée cf. analyse du contenu, n° 244
Huile sur carton ; 31, 7 x 18,8 cm Provenance : ancienne collection du peintre américain Franck Holman Exposition : Amiens, 2005-2006, n° 223 Catalogue raisonné : FS 17 Les deux arguments émis par Madame Brown Price pour refuser cette peinture sont très contestables : Ce projet est bien de la main de Puvis ; la technique correspond parfaitement à celle des années 1890. Louise d’Argencourt note que cette image bordée de noir semble être prémonitoire de la disparition prochaine de Marie Cantacuzène, sa muse, qui deviendra sa femme trois mois avant sa mort. Comme le souligne par ailleurs Louise d’Argencourt, Puvis « a montré une certaine propension à brosser des scènes de nuit ». (Catalogue exposition Puvis de Chavannes. Une voie singulière au siècle de l’impressionnisme, Amiens, Musée de Picardie, 2005-2006, n° 223).
Huile sur toile, 73 x 61 centimètres. Signée « Puvis de Chavannes » et datée 1887 en bas à gauche. Sur le châssis est manuscrit au crayon le numéro 1426, (Charity) qui correspond très certainement à celui qui figure sur un bref inventaire des œuvres de Pierre Puvis de Chavannes conservées à la Galerie Durand-Ruel de New York, en date du 27 décembre 1895, avec renvoi au numéro 3120 de la galerie de Paris. Sur un relevé de compte du peintre chez M.M. Durand-Ruel & Fils daté du 31 août 1895 figure cette Charité, sous le numéro 3120, cotée 15000 francs. Cette peinture est probablement antérieure à La Pitié, pastel de l’ancienne collection Chtchoukine conservé au Musée Pouchkine de Moscou.
Huile sur bois, 35,79 cm x 24,2 cm
Huile sur toile.
Huile sur toile, 53,8 x 65 cm.
Huile sur panneau, 73 x 62 cm.
Huile sur toile, 64 x 53 cm.
| |||