Analyse du contenu

    On regrettera que l’auteur ait refusé tout droit de regard aux ayants-droit du peintre. L’analyse du présent catalogue avant sa parution aurait cependant permis aux chercheurs et historiens de l’art d’avoir en main un outil de travail moins lacunaire et plus précis ; elle aurait aussi évité que ne soient réeditées certaines des erreurs figurant dans le catalogue de l’exposition Puvis de Chavannes à Amsterdam, 1994. (Correctif du catalogue sur demande au Comité).

    On s’étonne que si peu soit dit de l’authentification des œuvres faite après le décès du peintre. Comme nous l’avions signalé en 2002 à Aimée Brown-Price, la désignation de Koos et Baudoüin en tant qu’experts des oeuvres de Puvis figure clairement dans l’acte notarié fait après décès de 1899. Le travail d’authentification a été réalisé en présence de Monsieur Hémard, commissaire-priseur, mandatés par M° Delapalme, notaire. Koos et Baudoüin étaient deux des plus proches et plus anciens élèves de Puvis. (Victor Koos, auquel Puvis lèguera une rente viagère, est d’ailleurs le seul de ses élèves qui figure dans ses dispositions testamentaires d’octobre 1898). Koos et Baudoüin semblent avoir été les mieux placés pour authentifier peintures et dessins de l’atelier. Sur plus de cent quarante peintures et plus de deux mille dessins portant le cachet de la succession, nous avons relevé seulement deux dessins qui ne sont pas de la main de Puvis, mais de celle de Louis Janmot.

    On regrettera aussi que ne figure pas dans l’index le nom de Richard Wattenmaker, qui fut en 1975, à Toronto, le premier à concevoir une exposition dont le but était de montrer l’influence qu’exerça Puvis de Chavannes sur tout un courant de l’art, tant en France qu’à l’étranger, à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième siècle. Ne figure curieusement pas d’avantage dans l’index mention de Serge Lemoine qui reprit et développa magistralement cette idée à Venise en 2002 lors de l’exposition De Puvis de Chavannes à Matisse et Picasso / Vers l’art moderne dont il fut le commissaire. (On s’étonne d’ailleurs que Madame Brown Price semble n’avoir pas connaissance de l’importance majeure que donne Serge Lemoine à Puvis de Chavannes dans ses cours d’Histoire de l’art à la Sorbonne, référence pourtant incontournable depuis quinze ans, et dont aucune mention n’est faite). François Blanchetière, auteur de notices remarquées dans le catalogue de l’exposition Puvis de Chavannes. Un parcours singulier au siècle de l’impressionnisme (Amiens, 2005-2006), est lui aussi passé sous silence.

    Nous nous étonnons aussi de l’extrême parcimonie avec laquelle l’auteur fait figurer les noms de Jacques Foucart et de Louise d’Argencourt, les commissaires de l’importante et fondatrice exposition « Puvis de Chavannes » (Paris-Ottawa, 1976-1977), dont les contributions sont pourtant nommément signées : l’auteur eût été d’avantage inspiré en relevant leurs apports respectifs plutôt qu’en s’en tenant à la neutralité d’un très genérique «Paris-Ottawa, 1976-77» . Notons enfin que certains auteurs ou informateurs sont mentionnés seulement dans les sous-notices, ce qui permet de ne pas les faire figurer dans l’index, et ce, quelque soit l’importance de leur apport. Il est regrettable qu’ un certain nombre de peintures bien localisées ne soient pas mentionnées dans le catalogue tandis que d'autres le sont sans que leur localisation soit indiquée ... ce qui pourrait suggérer que l’auteur aurait pu en juger sans les avoir vues et seulement en fonction d’informations anciennes, ou de reproductions.

    Bertrand Puvis de Chavannes

    Les numéros renvoient à ceux du catalogue raisonné.

    Sont seulement mentionnées ici les erreurs ou lacunes qui nous apparaissent importantes. Ne sont pas signalées certaines absences (« œuvres en rapport » secondaires), ni les datations, interprétations ou mises en rapport auxquelles nous ne saurions apporter d’indiscutables démentis.

    Recherche effectuée par Bertrand Puvis de Chavannes, 2011

    8 - Négrillon ou Le Petit Nègre

    Cette peinture n’est plus en mains privées, mais au Musée d’Orsay depuis 2008.

    Aimée Brown-Price émet dans sa sous-notice des doutes quant à l’interprétation qu’en a fait un « descendant collatéral ». (Notons que Puvis mourant sans descendance n’a pu laisser que des descandants collatéraux !) Cette peinture est pour Bertrand Puvis de Chavannes un hommage à l’abolition de l’esclavage. Le Négrillon porte tous les attributs de Mithra : la jeunesse, l’épée, le bonnet phrygien et une cape verte. Le culte de ce dieu perse connut son apogée à Rome, au début de notre ère. Il était le dieu des militaires et des esclaves affranchis. Il est difficile de ne pas voir une réelle intention dans ce tableau de 1850, réalisé deux ans seulement après la loi abolissant définitivement l’esclavage, alors que brûlent encore à l’arrière plan les feux de l’insurrection. initiée par les anti-abolitionnistes. (En 1850, la lutte continuait à la Guadeloupe et à la Martinique. semble faire bien peu de crédit à la culture classique du peintre, et à son humanisme. Si c’est avec raison qu’Aimée Brown-Price retrouve dans cette composition les tons chauds de Delacroix, N’y voir qu’un exercice de style inspiré par le désir de travailler les bruns semble un peu court. et son heureuse comparaison du Négrillon et à de L’Espérance, réalisée après la guerre franco-prussienne, aurait pu s’accompagner d’une interprétation plus approfondie : Les deux oeuvres sont manifestement de évocations de la liberté chère à Puvis, évoqués par l’épée et le rameau d’olivier. Plus qu’un seul exercice de style, Le Négrillon à l’ Epée est le support de ce concept très cher à Puvis.

    Des œuvres du peintre, Zola disait que « la sobriété n’exclut pas la vérité, et nous sentons l’humanité derrière le symbole ». Ce regard sur les possibles intentions de Puvis de Chavannes, particulièrement dans ses oeuvres de jeunesse (ainsi de Diogène, qui nous semble annoncer l’indépendance d’esprit de Puvis, et son cheminement qui s’avérera solitaire), est assez peu prèsent dans le présent ouvrage.

    13 - Le Portrait de Marc-Antoine Puvis de Chavannes est en France (S. & L). Si ce portrait a pu être inspiré par celui du compte de Lasteyrie par Scheffer –bien que les portraits de notables, de semi-profil, ainsi vétus, soient extrèmement fréquents dans la peinture française des années 1850- notons que la technique du Puvis est radicalement différente. Ceci éclaire sur le peu d’influence qu’a pu avoir Scheffer sur le jeune artiste.

    21 - Ce Portrait d’un homme barbu est supposé provenir de la succession du peintre. Ors la toile ne présente pas au dos le cachet de la succession.

    La « tradition » qui lui donne un historique inexact laisse augurer qu’il peut s’agir d’un faux, ce dont nous ne pouvons juger, faute de l’avoir vu. Cette peinture ne fut jamais chez un quelconque ayant droit du peintre, et ne provient pas de la succession. La reproduction est par ailleurs peu convaincante.

    24 - Ce portrait conservé aux Musée des Beaux-Arts d’Alger est celui de Marie-Antoinette de Vaugelas, sœur du peintre. Notons la ressemblance de ce visage avec ceux de Marguerite et de Louis, ses enfants (cat. 15 et 16). (cf. Parutions : « Marie-Antoinette de Vaugelas : identification d’un portrait »)

    64 - Buste de femme de profil.

    François Blanchetière, dans sa notice pour ce tableau (catalogue de l’exposition Puvis de Chavannes.Un parcours singulier au siècle de l’impressionnisme, Amiens, 2005-2006, n° 62) semble plus proche de la réalité. La technique est celle des années 1860-62, très différente de celle des années 1854-55.

    Œuvres en rapport :

    -N°64 a - L’Étude de trois têtes de femmes aux cheveux tressés est sans rapport avec le Buste de Femme de profil. C’est une étude pour Julie (cat. n° 69), Julie Surprise (cat. n° 70), Julie, fille d’Auguste (…) (cat. N° 71).

    Non cité : grand dessin inversé (Neuilly, collection privée).



    37 x 26 Etude Femme de Profil

    75 - Esquisse pour Saint Sébastien

    «Cette petite peinture peinte avec vivacité montre comment Puvis, à plusieurs années de distance, a pu traiter un même sujet dans des styles extrèmement différents. (…) L’anatomie du saint est ici rendue de façon très synthétique. (…) Plus encore que la pose du martyr, la technique de cette œuvre interdit donc d’y voir un travail préparatoire à la toile de 1857 » écrit François Blanchetière dans sa notice pour ce tableau (Catalogue de l’exposition Puvis de Chavannes, à Amiens , 2005-2006 ). Il serait à dater des années 1865-1870.

    86 F - Voir Peintures non répertoriées

    90 -Portrait de la nièce de l’Artiste (Sarah de Vangel)

    Les renseignements relatifs à la nièce de l’artiste et à la localisation de la peinture, ont été fournis indirectement à l’auteur après un courrier adressé au comité PPC en 2005(…) « portrait de la nièce de l’artiste : Je me demande si vous pourriez me dire son provenance. Le portrait doit être je supposais de Marguerite de V. » (Marguerite de Vaugelas, autre nièce du peintre ?)

    93 - Jeune femme sur une terrasse. Venise

    Nous nous interrogeons sur la possibilité d’authentifier avec certitude une « huile présumée », aux dimensions inconnues, et non localisée, connue seulement par une image en noir et blanc.

    100 - Portrait de la baronne Lefêbvre

    Œuvre en rapport : important dessin dans collection privée, France

    105-Bellum

    Œuvre en rapport:Etude au crayon, encre, aquarelle sur papier calque.
    18 x 26,5 cm.
    Paris, Piasa, 20 juin 2008.
    Domiciliation actuelle inconnue



    127 - L’Automne (1864)

    Œuvres en rapport : Manque le Buste de femme de l’ancienne collection Karbowsky (cf. « Peintures non répertoriées », n° 6).

    128 / 129 / 130 -Esquisse pour l’Eté, La baignade. Le Cidre ou Les Vendanges. La Rivière ou Les Pêcheurs. L’auteur voit dans ces trois peintures des œuvres préliminaires à l’Ave Picardia Nutrix du Musée d’Amiens (1865).

    La Rivière et Les Vendanges ont été exposées chez Durand-Ruel à Paris puis à New-York en 1894 avec la mention : 93.

    (Comme le souligne d’ailleurs justement Aimée Brown-Price, il est fait pour la première fois mention de ces peintures dans une note envoyée en 1893 par Puvis à Durand-Ruel). Si elles dataient des années 64-65, pourquoi La Rivière et Les Vendanges, les deux superbes peintures du Metropolitan Museum, n’auraient-elles pas figurées plus tôt dans les archives Durand-Ruel ? Pour quelle raison n’auraient-elles pas été exposées avant 1893, par Durand-Ruel ou dans une autre exposition, en raison de leurs indéniables qualités esthétiques ? François Blanchetière souligne dans sa notice de l’Esquisse pour la rivière (Catalogue de l’exposition Puvis de Chavannes à Amiens, 2005, n° 86) que les deux peintures du Metropolitan semblent être des « répliques dont la technique (aplats de couleurs, style dépouillé) est bien éloignée de celle des nombreuses peintures préparatoires que Puvis réalisa pour ses premiers décors amiénois. » Il est en effet bien difficile de retrouver dans les esquisses des années 60 des tons aussi clairs, des couleurs franches, des contours ainsi marqués. .

    132 ; 133 -Vieillards plantant un olivier ; Couple de vieillards cheminant

    Dans son intéressante notice pour le premier tableau, (Catalogue de l’exposition Puvis de Chavannes, Amiens, 2005-2006, n° 112) Louise d’Argencourt donne à ces deux peintures aux sujets très allusifs (la vieillesse, la mort), une date plus tardive que celle indiquée par l’auteur : 1865-69. Pour des raisons stylistiques, François Blanchetière les date lui aussi plus tardivement.

    140-La Fantaisie

    Œuvre en rapport :
    Sanguine, 37,4 x 23,3 cm

    Signée en bas à gauche.

    Lyon, collection privée.
    Christie’s, Londres,15/11/2006, n° 272
    Domiciliation actuelle inconnue.



    141 - La Vigilance

    Œuvres en rapport :

    -Grande sanguine 58 x 28 cm.

    Signée et dédicacée en bas à droite : « à ma chère cousine,
    madame la vicomtesse du Rozet. Hommage affectueux ».

    France, collection privée.



    -Petite sanguine : 30 x 13 cm.

    Signée et dédicacée en bas au centre : « à Monsieur Lehmann,
    Hommage bien cordial ». Toulouse, France, collection privée.



    143 - Le Recueillement

    Œuvres en rapport:
    Grande sanguine 58 x 28 cm.
    Signée et dédicacée : « à ma chère cousine Madame la baronne
    du Rozet. Hommage affectueux ». France, collection privée.

    Petite sanguine, 27 x 16 cm, s.b.d.
    Paris, France, collection privée. (Collection P.M.)

    145 - (Grande esquisse pour) La Vigilance

    Nous avions signalé en 1994 à Madame Price l’aspect fantaisiste de l’historique qu’elle avait prêté à cette peinture dans le catalogue de l’exposition Puvis de Chavannes à Amsterdam. Cette œuvre, qui provient de la succession, n’a jamais quitté la famille des héritiers d’Alphonse Puvis de Chavannes, neveu et exécuteur testamentaire de Puvis.

    147a - L’image en noir et blanc de ce « Recueillement » non localisé laisse supposer que l’œuvre n’est pas de la main de Puvis. Quelque chose dans le visage nous questionne…

    153 - Esquisse pour Paolo et Francesca

    L’auteur mentionne que cette peinture n’est pas référencée dans l’inventaire de la succession. Un sujet voisin, Romeo et Juliette, l’est par deux fois : n° 99 et 120. En l’absence de versions connues de Romeo et Juliette, et en raison de la proximité des thèmes, nous pensons que le cette esquisse correspond au n° 99 de l’inventaire, (coté 90 francs), qui figure dans le lot 2 de l’inventaire. Cette esquisse se trouvait toujours dans la famille à laquelle échut ce lot, avant d’entrer à Orsay. (Le n°120, coté un peu plus,(100 francs), serait la version définitive, aujourd’hui non localisée). La datation donnée dans le catalogue raisonné (ca 1867) nous paraît trop tôt. Le support et la technique sont les même que ceux de la petite esquisse pour Le pauvre Pêcheur (ca 1879), n° 264.

    162 - Esquisse pour Marseille, colonie grecque

    Dans sa thèse de 1972 (Yale University Press, n° 305), Mrs Price rapproche cette œuvre de Victor Hugo (1894) et de La Philosophie (1896). Bertrand Puvis de Chavannes lui a fait parvenir en 2002 les documents permettant d’identifier cette œuvre comme une esquisse pour le décor de Marseille, ce qu’elle confirme avoir ignoré dans un courrier de la même année. . Sous le n° 162 du catalogue, Mrs Price reprend la démonstration de Bertrand Puvis de Chavannes.

    165 : fig 165a - C’est Serge Lemoine qui, le premier, mit en rapport les peintures de Manet et le travail de Puvis (cf. aussi fig. 274a).

    169 - Étude de Saint (Buste de Saint Jean-Baptiste)

    Cette esquisse du Musée d’ Orsay a longtemps été acceptée comme un Saint Sébastien. L’identification à partir de dessins conservés au Musée de Picardie à Amiens a été faite par Bertrand Puvis de Chavannes, dont la démonstration a été avalisée par le Musée d’Orsay.

    Si le thème de Saint Jean-Baptiste et Salomé est un « classique » de la peinture française jusqu’au dix-neuvième, on peut légitimement se demander pourquoi Puvis de Chavannes traite ce sujet à la fin des années 1860, plus de dix ans après sa dernière peinture « religieuse ». A partir de 1860, Puvis se rend très souvent à Amiens, où il travaille sur le premier cycle de ses décorations pour le Musée de Picardie. La fréquentation de la cathédrale d’Amiens, et l’observation du chef de Saint Jean-Baptiste qui y est conservé, pourraient être à l’origine de ce travail.

    174- La Madeleine au désert.

    Œuvres en rapport :
    Etude à l’encre sur papier.
    31,5 x 21 cm. Cachet d’atelier en bas à droite.

      Exposition : Puvis de Chavannes / Un parcours
      singulier au siècle de l’impressionnisme , 2005-2006,n°109
      Provenance: Succession de l’artiste / Collection Daniel Malingue.



    174-b:Pastel sur papier
    France, collection privée
    Provenance : succession de l’artiste


    194 - Baigneurs sous les arbres (Esquisse pour l’Été)

    La présence de l’homme sortant de l’eau (absent de L’Été de 1873, Orsay) évoque davantage L’Été de 1891 de l’Hôtel de Ville de Paris.

    244 :1896/97

    Si Saint Lazare et les Saintes Marie est en effet à rapprocher des décors du Panthéon, le style est cependant plus proche de celui des années 1895-1898. Il semble peu probable que Puvis de Chavannes ait peint un ciel aussi uniformément bleu en 76 ou 77. Cette superbe peinture n’a par ailleurs été montrée pour la première fois au public qu’en 1899, chez Durand-Ruel. On peut légitimement se demander pourquoi elle n’aurait pas été exposée en 1887, lors de l’exposition Puvis de Chavannes chez le même marchand, ou ailleurs entre 1877 et 1899, si elle avait existé.

    249 :La signature, extrêmement mal placée, semble avoir été rapportée.

    255 -Jeunes filles au bord de la mer

    Œuvre en rapport :
    Crayon sur papier ; 35,5 x 26,5 cm
    Signé et dedicacé en bas à gauche : « au Docteur Dupré / son bien dévoué : P.Puvis de »
    Hambourg, Kunstalle


    271 - Etude d’une tête d’homme (…). La technique est
    très éloignée de celle des années 75 /80, et le visage évoque celui
    d’un modèle ayant posé pour Saint Jean-Baptiste (1869)
    connu par ce dessin conservé à Orsay. (27,7 x 15,2 cm ; Inventaire RF 2343)


    274 - Ludus pro Patria

    Dessin au crayon, 36 x 27 cm
    Signé et dédicacé en bas à droite : « à Armand Silvestre / au poète / à l’ami / P.Puvis de Chavannes »
    Alger, Musée des Beaux-Arts


    289 - Ludus pro Patria

    Provenance (suite) et image
    Pau, vente Gestas, 24-07-2010
    Londres, Galerie Stair Sainty


    293 – Provenance : Don de Monsieur Daniel Malingue au Musée d’Orsay

    325-a et b - Ces deux études de détails sont préliminaires à Ave Picardia Nutrix. Le visage de femme figurant sur la première est typique du dessin de Puvis dans les années 60. On retrouve le petit groupe du second avec la meule de foin dans une étude d’ensemble pour Ave Picardia Nutrix conservée à Amiens.

    329 - La Pêcheuse de moules

    Cette peinture n’a jamais été « transférée à Orsay », une clause de la donation Victor Lyon stipulant que les peintures provenant de cette collection ne peuvent quitter Le Louvre.

    335 - La Sorbonne

    Œuvre en rapport :
    Pastel sur papier pour La Botanique, l’une des muses de la décoration du grand amphithéâtre.
    50 ¼ x 29 ¼ inches
    Minneapolis, Institute of Arts
    Provenance : don de James J. Hill


    349 - Vision antique

    Cette esquisse ne peut avoir été faite pour le tableau du Metropolitan. Elle est plus logiquement à rapprocher de l’arrière-plan au centre deVision Antique (Musée de Lyon, 1885). La composition (présence de l’arbre) et la couleur de la pierre y sont les mêmes.

    366- Tête de Femme

    Aimée Brown-Price date cette peinture des années 1893-95. Nous reconnaissons d’autant moins le style de cette période que ce visage et son inclinaison nous rappellent étrangement celui de la femme qui se trouve debout, dans Flore (1858).

    400 - Aimée Brown Price souligne parfois l’usure de la pâte de certaines peintures. On aurait aimé qu’elle mentionne les abondantes restaurations de cette Charité.

    416 - Virgile

    Œuvre en rapport :
    Sanguine sur papier, 47 x 23,5 cm

    Signée et dédicacée en bas à gauche : « à Mademoiselle Sauvestre / Respectueusement / P.Puvis de Chavannes / 92 » (Sans doute Marie Souvestre- fille de l’écrivain Emile Souvestre- pédagogue renommée, proche des artistes parisiens, décédée célibataire en 1905).

    Suède, Université de Lund.


    417 - Eshyle

    Œuvre en rapport :
    Aquarelle et crayon
    417 a : 31 x 19,7 cm (cf détail).
    France, collection privée
    Provenance : Succession de l’artiste

    Œuvre en rapport :
    Aquarelle et crayon
    417 b : 25,7 x 23 cm
    France, collection privée
    Provenance : Succession de l’artiste
    Cat. A7 (p.428 )La construction du temple.

    C’est une esquisse de Victor Koos pour La Pierre. L’homme penché au premier plan de l’esquisse figure à l’identique dans la version définitive. On reconnait Puvis de Chavannes au centre de La Pierre, s’entretenant avec un architecte (Koos ?) La signature de Koos semble avoir été éffacée. Cependant, cette esquisse nous évoque trois autres peintures de Victor Koos, signées “P.Puvis de Chavannes” dont celle reproduite sous le numéro A 105 du catalogue. Si la signature de Koos a là aussi disparu, elle figure toujours sur une peinture similaire, signée “P.Puvis de Chavannes” et Victor Koos. Sur la partie noire de la toile sont inscrits des versets de la génèse, de la main de Puvis de Chavannes.